INTRODUCTION
Parler de la littérature, c’est tout simplement parler de la vie politique, sociale, économique ou culturelle d’une communauté donnée. Autrement dit, la littérature est la représentation du vécu social, c’est-à-dire, tous les événements positifs ou négatifs qui arrivent à l’homme dans la société. Nombreux auteurs et écrivains se sont inspirés du vécu quotidien de l’homme comme muse pour nous exprimer leur sentiment et leur état d’âmé. En effet, ces différents écrivains ont contribué positivement au développement de la société en particulier et du monde en général à travers leurs idées, leurs pensées. Parmi ces écrivains, nous pouvons citer Jean Anouilh qui s’est inspiré de la légende d’Oedipe pour écrire Antigone. En effet, dans cette légende, il a été prédit que Laïos et Jocaste auront un fils et que ce dernier tuera son père et épousera sa mère. Ainsi après la prédiction de l’orale Apollon, l’enfant est né. Il va se disputer avec un homme qu’il va tuer, c’était son père Laïos. Il va débarrasser la ville de Thèbes du sphinx, le monstre. En récompense, il va épouser la reine avec qu’il aura trois enfants qui sont Antigone, Polynice, et Etéocle, c’était sa mère, Iocaste. Il va alors se crever les yeux et s’enfuir avec Antigone.
Ainsi pour mener à bien notre étude, nous diviserons notre travail en trois chapitre. Le chapitre un fera la présentation de l’homme. Au chapitre deux, nous verrons la détermination d’Antigone. Enfin au chapitre trois, nous verrons, le tragique destin d’Antigone tout en terminant notre étude par une conclusion qui fera le bilan de toute ce que nous avons eu à discuter.
TABLE DES MATIÈRES
TITREi
APPROBATIONii
DÉDICACEiii
REMERCIEMENTSiv-v
TABLE DES MATIÈRESvi-vii
INTRODUCTION1-2
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE L’HOMME3
1.1L’Homme3-6
1.2L’œuvre6-7
1.2.1Le style de Jean Anouilh7-11
1.3L’œuvre choisie : Le résumé d’Antigone 11-14
CHAPITRE II : LA DÉTERMINATION D’ANTIGONE15
2.1La cause15-21
2.2Vis-à-Vis de l’autorité21-22
CHAPITRE III : LE TRAGIQUE DESTIN D’ANTIGONE 23
3.1Sa témérité face à son destin 23-28
3.2Sa mort tragique 29-33
CONCLUSION 34-35
BIBLIOGRAPHIE 36
RÉFÉRENCES 37-39
PRÉSENTATION DE L’HOMME
1.1L’homme
Jean Anouilh est né en 1910 à Bordeaux en France. Son père est tailleur et sa mère est musicienne et professeur de piano, elle joue dans un orchestre se produisant sur des scènes de casino en province. Jean Anouilh vit à paris et rentre au collège Chaptal. C’est très tôt qu’il se prend de passion pour le théâtre. En 1928, il assiste émerveille, au printemps à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux, l’adolescent de dix-huit ans fut ébloui et subjugué.
Après des études de droit à paris puis deux ans de travail dans une agence de publicité, il devient le secrétaire de Louis Jouvet l’aurait surnomme « le miteux ». Qu’importe, son choix est fait, il vivra pour et par le théâtre. Sa première pièce, l’Hermine (1932), lui offre un succès d’estime, et il faut attendre 1937 pour qu’il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages. L’année suivante le succès de sa pièce La sauvage confirme sa notoriété et met fin a ses difficultés matérielles. A cette époque, il se marie avec la comédienne, Monelle Velentin, et ils ont ensemble une fille. Il monte le bal des voleurs en 1935. Jean Anouilh écrit Eurydice en 1942.
En 1944 est crée Antigone. Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique, certains reprochent a Anouilh de défendre l’ordre établi en faisant la part belle a Créon.
En 1945, il s’engage pour essayer de Sauver l’écrivain collaborateur Robert Brasillach de la peine de mort, envain. Cette exécution le marque profondément. Après la guerre, Jean Anouilh poursuit sa création à un rythme soutenu.
En 1947, il écrit L’invitation au château, une des premières pièces brillantes. L’année suivante, Ardele ou la Marguerite révèle une nouvelle facette du style de Jean Anouilh :
Les « pièces grinçantes ».
En 1953, le succès de l’Alouette une pièce costumée rivalise avec celui d’Antigone. Après une période de répit, trois nouvelle pièces sont publiées en 1959 qui sont L’Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux, le petit Molière et Becket ou l’honneur de Dieu, cette dernière obtenant immédiatement un succès. Cette pièce est mise en scène conjointement avec Robert Prétri et il en sera ainsi pour toutes les nouvelles pièces.
Après l’échec de la grotte en 1961, Jean Anouilh se tourne vers la mise en scène. Il monte successivement Tartuffe (Molière), Victor ou les enfants au pouvoir (Roger Vitral) l’Acheteuse (Steve Pasteur), et Richard III (William Shakespeare). Le rythme de ses publications personnelles diminue. Donc seules trois pièces verront le jour d’ici à 1968. Mais en 1969, un de ses chefs d’œuvres réaffirme s’il était encore besoin son talent ; cher Antoine ou l’amour raté.
Il écrira encore plusieurs pièces dans les années soixante-dix, dont certains lui vaudront le qualificatif d’auteur de théâtre de distraction. Il n’en reste pas moins qu’il a bâti une œuvre qui révèle un pessimisme profond. Anouilh est mort en 1987, sur les bords du lac Léman.